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Guy Melchior

La guerre à quatre potes



La France entière connaît le régime de Vichy qui a prévalu pendant la Seconde Guerre mondiale. Bien que Français, Axel, Claudine, Charles et Sylvie n’ont pas subi le gouvernement de Pétain. Ils étaient Alsaciens. 


Peu de personnes imaginent la signification d’une annexion forcée à l’Allemagne d’Hitler : l’obligation de changer de nom et de prénom, l’interdiction de parler français, les modifications des noms de rues, la chape étouffante d'une administration devenue allemande.


Que de détails en comparaison avec l’existence d’un camp de concentration (puisqu’on était en Allemagne), l’incorporation de force dans des unités SS ou l’expulsion de tous les Juifs puis la déportation du restant. 



Le livre m’a fait découvrir le supplice des Malgré nous, une majorité de ces 130000 jeunes Français alsaciens qui ont dû se battre dans la Wehrmacht, dont 40000 ne sont pas revenus. Ballotés par une justice revancharde, les Malgré nous n’ont eu droit à l’amnistie qu’en 1953.  

Le roman suit les quatre amis de Strasbourg à Clermont-Ferrand, Bordeaux et Berlin jusqu’à Stalingrad. L’Alsace sera la dernière à être libérée. 



Ils sont jeunes et rêvent d’un autre monde. La guerre les a privé de leur jeunesse. 

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